Michel Ghuzel
Sa passion pour la guitare et pour la musique brésilienne naît au Brésil, à São Paulo où il séjourne 4 années lors de son adolescence.
Sa passion pour la guitare et pour la musique brésilienne naît au Brésil, à São Paulo où il séjourne 4 années lors de son adolescence.
Il tombe alors en arrêt en écoutant un ami belge (!), qui sortant sa guitare, commence à jouer « C’est une poupée » de Michel Polnareff. C’est la révélation, le coup de tonnerre ! Et c’est là que sa passion pour la musique prend racine...
Son ami lui montre les 3 accords de la chanson (A, D et E), la rythmique, et comment accorder l’instrument. Il rentre chez lui comme un fou, retrouve une vieille guitare en contreplaqué repeinte en rouge que son père avait oublié au fond d’un cagibi, utilise comme cordes ce qui lui tombe sous la main à savoir du fil de pêche et du fil électrique (véridique) et répète inlassablement la chanson de Polnareff. Il se rappelle qu’étant petit, son père jouait 1 seul morceau comportant 3 accords mineurs ! (Am, Dm et Em). Fort de cette collection de 6 accords, il écoute Brassens sur son électrophone et tente de repiquer quelques chansons. Après moult tentatives infructueuses, Il y parvient enfin le jour où il comprend que la basse de l’accord peut se transposer et que l’on peut ainsi jouer l’accord ailleurs sur le manche en barrant les cordes avec l’index pour simuler un sillet .Il apprendra quelques semaines plus tard que cela s’appelle un barré. Quelques semaines plus tard, en effet ses parents lui annoncent qu’il l’ont inscrit au conservatoire du quartier…
1ere leçon : le professeur est un jeune étudiant en université qui arrondi ses fins de mois en donnant des cours. Il lui montre 2 accords A7 et D6/F#, lui apprends un rythme de Bossa Nova en concluant : « La musique, c’est ça !». Michel vient d’apprendre une version simplifiée de Samba da Bensao (« Samba Saravah » en version Française par Pierre Barouh), c’et le 2eme coup de foudre ! Son professeur lui fait ensuite découvrir Baden Powell, Joao Gilberto, Toquinho et Vinicius de Moraes … A la maison, ses parents écoutent également toutes sortes de musique, variété folk américaine (Peter Paul & Mary, joan Baez), anglaise (Beatles en boucle, donovan), Française (Brassens et Brel en tête) et beaucoup de musique Classique et de plus en plus de chanteurs et auteurs Brésiliens dont Antonio Carlos Jobim et Chico Buarque da Hollanda.
Après ce séjour riche musicalement (entre autres), il découvre Maxime le forestier, Graeme Alright, le folk américain, le flat-picking et le finger-picking, le Rock, le Blues et j’en passe.
Plus tard, de retour en France pour ses études supérieures, il rencontre Denis Roux avec qui il prends quelques cours et ce dernier lui propose de faire des transcriptions pour « Guitare Magazine » (Qui deviendra quelques plus tard « Guitare et Claviers »). Forts de cette fructueuse collaboration, ils écrivent ensemble les premières méthodes « Coup de Pouce ». La 1ere méthode : « Astuces de la Guitare Brésilienne », sortie en 1983, sera entièrement financée par un prêt étudiant contracté par Michel auprès de sa banque pendant ses études d’ingénieur à Compiègne (UTC). Prêt rapidement remboursé car cette méthode se vend à l’époque très bien. Ils écrirons ensemble 3 méthodes sur la guitare brésilienne puis d’autres ouvrages plus généraux pour débutants, des recueils de chansons ...
Parallèlement à cela, Michel continue ses études, travaille comme ingénieur chez Alsthom secteur nucléaire (Calcul et dimensionnement d’installations thermiques et hydrauliques), et commence à jouer dans diverses formations, plutôt Country-Rock, Blues, Folk et continue ses collaborations pédagogiques avec les magazines (Guitar Parts en particulier) et vidéo : Série « Guitare Guide » et surtout les 40 numéros de « Découvrir la Guitare » vendue à l’époque en kiosque dans lesquels il invitera une bonne partie des stars de la guitare, de Bireli Lagrene en passant par Jean Marie Ecay et notre génial Sylvain Luc bien trop tôt disparu...
Il rencontre également le milieu Blues parisien et se lie d’amitié avec Chris Lancry avec qui il joue une bonne vingtaine d’années, il croise et collabore parfois avec Jacques Mercier, Manu Galvin, Jean-Jacques Milteau, Bill Deraime, Jean Felix Lalanne et beaucoup d’autres.
Ces rencontres lui apportent beaucoup et il met cette expérience dès les années 90 au service de son groupe de Chanson Française : les « Ducky-Smockton », groupe actuellement toujours en pleine activité (Lauréats Spedidam 2022), il créé également avec Roxane Arnal le Duo « Beauty & the Beast » en 2011 (Triple lauréats du tremplin « Blues sur Seine » et qui ont joué à Issoudun en 2016 et 2017) et collabore assidûment aux stages bi-annuels de la Chorale Choeur à Coeur de Riquet Séré (ex-Bassiste de Michel Polnareff … tiens tiens …) avec Roxane Arnal, Jacques Ada, Jacques Mercier, Jean-Do Sallaberry … Devenu Multi-intrumentiste , il agrémente parfois son jeu de guitare avec des percussions aux pieds, notamment lorsqu’il joue avec ses amis Nicolas Blampain, Guillaume juhel et François Thouvenot et également avec les Ducky Smokton quand leur illustre batteur Toma Milteau n’est pas disponible.
Il a joué là :
Festival Blues sur Seine (Marne la Vallée), Jazz à Vienne, Festiblues International de Montréal, Le New Morning (Paris), Cahors Blues Festival, Motor & Blues Festival (Dax), Le réservoir (Paris), Nuit de la Guitare de la Tranche sur Mer, Les talents d’Ozoir Ozoir la Ferrière), Swamp Blues Festival (Calais), Festival Folk You (Paris), Les étoiles du Blues (Lyon), Festival de Sées, Festival Les 12 derniers (Yenne), Festival de guitare d’Issoudun, Blues au 13 (Paris), Guitare et Jardins (Marseille), Jazz en Albret (Nérac), Utopia Jazz Club (Paris), GresiBlues Festival (Grenoble), Feaubourg du Blues (Verdun), Blues autour du Zinc (Beauvais), Petit Journal Montparnasse (Paris), Festival de Marne, Festival des 2 Rivières (La Ferté sous Jouare), Les Bulles Sonores (Limoux), Autour de la Guitare (Paris) ...