Festival Guitare Issoudun 2024 du 31 octobre au 2 novembre

Harkan

le Trio Harcan au Festival Guitare Issoudun 2022

Harkan est un trio inédit mené par la harpiste française Maïa Darmé, le joueur de kanun (cithare orientale) tunisien Mohamed-Amine Kalaï et le percussionniste kurde iranien Ebrahim Ahmadi (au daf, au dayereh et au bendir).

A la croisée des musiques du monde, du classique et du jazz, ils font dialoguer leurs instruments sur des créations contemporaines comme des mélodies traditionnelles.

Airs hispano-andalous, turcs, maghrébins, levantins, grecs… Harkan navigue sur toutes les rives de la Méditerranée, entre pièces lascives et danses endiablées, musiques savantes et populaires, orient et occident. Après le succès immédiat de son lancement en Afrique du Nord à l'été 2018, le groupe s'exporte désormais en Europe pour notre plus grand bonheur.

Ils ont déjà conquis le public des festivals de Dinan, de Lanton, du Centre National des Musiques Arabes et Méditerranéennes, de Hergla, de La Saison Bleue, du Palais Abdelliya, de l'Institut Français de Tunisie, de L'Agora, du Théâtre National de Ceuta, de Casa Arabe Madrid et Cordoba, et du Musée archéologique de Sousse.

Harcan

Au kanun, Mohamed-Amine Kalaï est un virtuose tunisien, ambassadeur de son instrument sur les scènes des festivals nationaux et internationaux (Turquie, Allemagne, Hongrie, France, Espagne, Maroc). Titulaire du Diplôme national de musique arabe du Conservatoire de Kairouan et du Diplôme instrumental supérieur en kanun du Conservatoire national de Tunis, il se produit régulièrement comme soliste accompagné par l'Orchestre Symphonique Tunisien ou la prestigieuse Rachidia (orchestre d'instruments traditionnels). Il est à l’origine du développement d’une nouvelle méthode de jeu au kanun facilitant l’adaptation pour son instrument d'œuvres occidentales et l'auteur de plus de cinquante œuvres pour kanun publiées. Passionné des formes musicales anciennes, son premier album, Mukkadima, est une anthologie de pièces anonymes du répertoire malouf de la musique tunisienne, complétée d’œuvres de sa composition. En parallèle à sa carrière musicale, il est diplômé en médecine générale de la faculté de Tunis et ancien interne des hôpitaux de Tunis.

A la harpe, Maïa Darmé mène une brillante carrière de soliste et de chambriste à l’international, invitée à se produire en tête d’affiche dans plus de vingt-cinq pays sur tous les continents. Elle commence la harpe celtique à Dinan avant de poursuivre des études de harpe classique dans les conservatoires d’Epinal, de Bordeaux et de Paris. 1er Prix du Concours international de l'UFAM à l'unanimité avec les félicitations du jury, elle se perfectionne plus tard en Licence à l’Université Nationale Australienne, étudie la composition en Master à Columbia University, New York, puis achève sa formation par un Master de Jazz au Conservatoire de Milan. Lauréate du prix Arts Initiative de la fondation Gatsby, elle travaille constamment avec des compositeurs contemporains, créant les œuvres pour harpe qu’ils lui dédient. Elle collabore en tant que soliste classique avec de nombreux orchestres nationaux (au Maroc, Tunisie, Ukraine, Colombie, République Dominicaine, Malaisie...) mais navigue également avec facilité entre harpes anciennes, traditionnelles et électriques, entraînant son instrument à la croisée des genres. Elle est par ailleurs diplômée de Sciences Po Paris (Master Affaires Internationales).

Harcan

Aux percussions, Ebrahim Ahmadi est un joueur de daf, dayereh, dahol (tambours traditionnels) et setar (luth à 3 cordes) kurde iranien. Né dans la province du Kermanshah durant la guerre entre l’Iran et l'Irak, Ebrahim grandit bercé par la musique soufie qui résonne dans les montagnes kurdes, où il débute son apprentissage musical formel au daf et au setar. Il part ensuite à Téhéran pour étudier la psychologie et se perfectionner en daf auprès du maître Farshid Gharibnejad. Il y rejoint plusieurs ensembles musicaux (40Daf, Tarang et Mehrvarzan), avec lesquels il se produit en Inde, en Azerbaïdjan, au Kurdistan irakien, aux Émirats Arabes Unis et en France. Il écrit deux thèses pour valider son doctorat ; la première sur l’histoire de la musicothérapie au Moyen-Orient, et la seconde sur les effets de la musique traditionnelle iranienne sur l'anxiété et la dépression. Il exerce plusieurs années comme psychologue à Téhéran, tout en enseignant la musicothérapie à l’Université et en développant ses activités musicales. Contraint de fuir l’Iran, il arrive en France en 2016. Il joue actuellement au sein de l’association Jamira, du groupe Miksi, et enseigne le daf depuis.

https://harpkanun.com/

 

 

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